En matière de consommation, la dernière décennie aura été marquée par l’expansion continue et importante du commerce en ligne. L’année 2015 ne déroge pas à ce constat avec une progression de 14,3% du montant des achats effectués sur le WEB par les consommateurs français. Une tendance de fond qui ne devrait pas s’arrêter.

Une révolution en matière de consommation

Le commerce électronique ou e-commerce est apparu dès l’émergence d’Internet dans les foyers. Mais il doit son véritable essor à l’apparition d’outils de connexion mobiles extrêmement performants : PC portables, tablettes mais surtout smartphones. Ces outils ont fait rentrer la société dans l’ère de l’omni-connexion et l’internaute-consommateur a rapidement compris tous les avantages de cette nouvelle forme de consommation. Il peut en effet, partout où il se trouve, rechercher facilement un produit ou un service, comparer les offres et effectuer sa commande. Le gain est double pour le consommateur : temps et argent ! Il peut non seulement effectuer son achat sans avoir à se déplacer, durant sa pause déjeuner ou dans les transports en commun, mais aussi après avoir rapidement comparé les offres et profité des avis laissés par d’autres internautes. Ces avantages ont, en 2015, motivé plus de 2,3 millions de Français à rejoindre les adeptes de l’achat online. Ce sont désormais 36 millions de Français qui font confiance au WEB pour leurs achats. Une hausse qui fait plus que compenser la baisse du prix du panier moyen par consommateur à 78€ l’année dernière. La crise reste présente dans les esprits mais porte de plus en plus de consommateurs à rechercher le bon produit au bon prix sur le WEB. L’e-commerce pèse aujourd’hui 64,3 milliards d’euros, soit 7% du commerce de détail, et est attendu fin 2016 au-delà des 70 milliards. Un optimiste renforcé par la part de marché des smartphones dans la téléphonie mobile. 50% des Français de 11 ans et plus en sont déjà équipés.

 

Une offre élargie et plus sûre

Les labels se sont rapidement adaptés à ce nouveau mode de consommation. La vente en ligne n’est plus réservée aux géants du online comme Amazone ou PrimeMinister. Les petites entreprises ont su développer leur boutique en ligne et la tendance s’accélère. Le nombre de sites marchands recensés en France a effet augmenté de plus de 25.000 sites supplémentaires ces derniers 12 mois pour atteindre 182.000 sites de vente actifs. Cette augmentation s’accompagne de facto d’une diversification de l’offre. Le temps est révolu où l’achat en ligne était réservé à certains secteurs (tourisme, voyages, abonnements divers…). On trouve désormais de tout sur le WEB et l’internaute peut même dénicher plus facilement la pièce de rechange qu’il désespère de trouver dans les circuits traditionnels. En outre, les professionnels du online ont su apporter des réponses concrètes aux interrogations que pouvaient poser l’e-commerce. La mise en place de solutions de paiement sécurisées (sites htpps, PayPal, PayZen…) rassure les internautes tandis que les délais de livraison se sont raccourcis. Le législateur avec la « loi consommation », dite loi Hamon, a rééquilibré les pouvoirs entre consommateurs et professionnels en allongeant les délais de réflexion.

 

Numérisation de la société, amélioration de l’offre, sécurisation des paiements et cadre légal des transactions offrent le terreau propice une croissance forte et continue du e-commerce. Plus que jamais, il devient nécessaire d’être présent sur la toile pour faire connaître son label et ses offres.