En quelques jours Pokémon Go a séduit un large panel d’utilisateurs, le jeu est rapidement devenu viral. L’événement du moment est en effet une application pour smartphones, basée sur le dessin-animé japonais, et qui propose une expérience intuitive de réalité augmentée.
30 Millions
C’est le nombre de téléchargements du jeu les 15 jours qui ont suivi sa sortie mondiale. Cela en a fait un jeu d’ores et déjà plus populaire que le pourtant très fameux Candy Cruch. Pourtant, ce succès initial a été limité puisque le jeu n’est pas sorti partout en même temps. Le Japon par exemple, marché pourtant de premier plan, ne faisait pas partie de la liste de pays dans lesquels Pokemon Go débarquerait en premier. Le succès dès le départ annonçait donc la déferlante qu’a connu le jeu durant tout le mois de juillet. Cet engouement s’explique par l’expérience nouvelle que propose l’application, mêlant immersion virtuelle et parcours réel. Cela révolutionne un peu le jeu vidéo, souvent vu comme un enfermement dans un univers et non comme un prétexte à aller découvrir l’extérieur.
35 millions
Chiffre d’affaire en dollars dans les deux semaines après le lancement du jeu. Niantic (créateur du jeu) gagnerait ainsi plus d’un million de dollars par jour juste sur le marché américain. Pour comprendre les sommes faramineuses et l’instantanéité de ces revenus, il faut comprendre le principe des free-to-play. Ces jeux sont accessibles gratuitement, comme Pokémon Go, et leur prise en main est très facile et accrocheuse. On peut profiter du jeu sans rien payer, néanmoins l’expérience peut être optimisée en achetant certaines options, proposées sans abonnement et en paiement facilité. Niantic a adapté ce modèle à la licence à succès de Nintendo, déjà installée grâce aux jeux vidéos, dessin animé et autres goodies. De quoi constituer une formule gagnante.
44 minutes
C’est la moyenne de temps quotidien passé sur l’application Pokemon Go. Un record en matière d’application mobile, soit un quart d’heure de plus que WhatsApp, et bien devant des applications pourtant très appréciées comme Snapchat ou Instagram. Cela veut dire que l’on prend du temps pour Pokemon Go, et cela est dû à l’aspect très ludique du jeu. Des gens sortent de chez eux afin de poursuivre les objectifs du jeu, et cela sans grande distinction de sexe ou d’âge. Ils se réunissent même sur la place publique pour profiter en groupe de son interactivité, et s’affronter face à face, téléphone en main. Malgré l’aspect enfantin du jeu, ses atouts ludiques suffisent à justifier qu’on se penche dessus durablement.
Pokémon Go a donc fait le buzz et séduit rapidement son public, se montrant tout de suite rentable. Toutefois il va falloir regarder sur la durée pour connaître vraiment l’impact de ce jeu sur le quotidien. Or à la mi-aout on constatait déjà un essoufflement de l’engouement avec une diminution des téléchargement. Fin d’aventure, ou simple retour à la normale après un départ canon ? L’avenir le dira.