Le mouvement #MeToo a eu un impact majeur dans toutes les industries, y compris les petites entreprises. De l’examen des politiques internes à l’obtention du bon type d’assurance, ces étapes peuvent aider les propriétaires de petites entreprises à protéger leurs entreprises et leurs employés.

Moins d’un an s’est écoulé depuis la naissance du mouvement #MeToo, et son impact sur le business et la culture américaine ne cesse de croître. Ses leçons se sont étendues au-delà de l’industrie du divertissement et dans les pratiques d’emploi des organisations à travers l’Amérique.

Pour ceux qui pensent que les petites et moyennes entreprises sont à l’abri, détrompez-vous. Une étude réalisée en 2018 par SourceMedia a révélé que les répondants des organisations qui emploient moins de 100 personnes sont plus susceptibles de dire que le harcèlement sexuel est très répandu dans leur secteur d’activité que ceux des grandes entreprises. Les plaintes pour harcèlement sont à la hausse, ce qui pourrait avoir des conséquences financières importantes pour votre entreprise, surtout si elle est petite. Selon une étude réalisée en 2015 par Hiscox, le préjudice moyen d’une plainte pour discrimination parmi les petites et moyennes entreprises est de 125 000 $, dont 25 % donnent lieu à des jugements dépassant 500 000 $.

De quel type de couverture ai-je besoin ?

La confusion quant aux différents types de couverture liée à l’emploi est l’une des raisons pour lesquelles de nombreuses petites entreprises ne sont pas suffisamment couvertes. La conviction erronée qu’une bonne formation et des politiques à toute épreuve peuvent prévenir ou gérer le harcèlement et la discrimination est un autre problème. Et puis il y a l’augmentation du coût de l’assurance à mesure que les réclamations augmentent.

Trois types de couverture les plus courants

EPLI

Les assurances responsabilité professionnelle couvrent généralement les réclamations faites par les employés qui poursuivent votre entreprise pour violation de leurs droits légaux. Le harcèlement sexuel, le licenciement abusif et les représailles en sont des exemples.

D&O

Les assurances responsabilité civile des cadres et des dirigeants fournissent une assurance couvrant les déclarations trompeuses, des omissions ou des actes de négligence.

E&O

L’assurance erreurs et omissions (également connue sous le nom d’assurance responsabilité civile professionnelle) protège les professionnels qui donnent des conseils, une expertise ou des recommandations qui peuvent s’avérer inexacts (erreurs) ou qui ont négligé de faire quelque chose de nécessaire (omissions).

Combien coûtent les assurances ?

Les coûts dépendent d’une variété de facteurs, y compris les montants déductibles (qui peuvent varier de 25 000 $ à 250 000 $), la taille de l’entreprise, l’industrie, les pratiques d’embauche et de licenciement, et les taux de rotation du personnel. L’étendue de la couverture est également un facteur. Par exemple, certaines assurances comportent des exclusions pour blessures corporelles et d’autres non. Cela semble être une grosse somme d’argent, mais les litiges en matière d’emploi peuvent coûter cher.

Existe-t-il d’autres moyens de protéger mon entreprise ?

Des mesures législatives ont été proposées pour mettre fin à l’utilisation massive des conventions d’arbitrage obligatoires, ce qui empêche les travailleurs dont les droits ont été violés de faire valoir leurs droits devant les tribunaux, ce qui signifie que les employeurs ont encore plus de responsabilité dans la création de lieux de travail sûrs.

Mais les employeurs proactifs n’attendent pas que le gouvernement intervienne. Les propriétaires de petites entreprises avisés mettent un point d’honneur à connaître leurs employés et à cultiver des relations solides.

De plus, les experts de l’industrie recommandent les stratégies suivantes pour atténuer les risques :

 

  • Soyez au courant des lois qui affectent votre entreprise et vos employés, et restez au courant des changements dans le droit du travail.
  • Revoir les politiques et procédures internes.
  • Assurez-vous que vos cadres et employés connaissent les lois et qu’elles seront respectées dans votre entreprise.
  • Offrir une formation continue sur les pratiques d’emploi à tous les niveaux.
  • Établir une procédure de signalement réaliste et prendre au sérieux toute plainte pour discrimination.
  • S’attaquer immédiatement à toute action qui pourrait être interprétée comme discriminatoire, qu’une réclamation soit faite ou non.
  • Lancez une enquête immédiatement si une accusation de discrimination est portée à votre attention et donnez aux RH le pouvoir d’enquêter sur toutes les réclamations.
  • Assurez votre entreprise contre les poursuites judiciaires. Une assurance adéquate couvrira les frais de défense de votre entreprise, ainsi que tout règlement ou jugement.