L’œil humain n’a jamais été autant exposé à la publicité. Dans toute notre vie, nous n’imaginons pas une seule seconde le nombre d’annonces commerciales, d’images publicitaires, de slogans, de vidéos promotionnelles qui se déroulent sous nos yeux. De toute évidence, cette expansion de la communication promotionnelle n’est, en plus, pas prête de se terminer. Les moyens de communication se développant à vitesse grand V (tablettes, smartphones, ordinateurs portables …), nous allons continuer à être sans cesse exposés à une communication environnante voire envahissante, sur nos lieux de travail comme dans nos lieux de vie courants. Chez nous, dans la rue, dans les transports en commun, la publicité s’invite partout, tout le temps.

 

 

C’est là un ressenti, une véritable tendance qui ressort d’une étude récente menée par le cabinet Nielsen, une étude ayant mesuré le rapport entretenu par les Français et l’ensemble des populations européennes et mondiales avec la communication promotionnelle. Et ces résultats sont loin d’être positifs et encourageants pour les spécialistes de ce secteur …

 

Une étude à l’échelle européenne aux résultats clairs 

 

Cette étude délivrée très récemment par le cabinet Nielsen a été lancée à l’initiative des plus grands annonceurs du pays, et plus particulièrement sous l’égide de la Fédération Mondiale des Annonceurs (FMA). L’idée principale était de mesurer la relation entretenue entre les populations européennes et le message commercial dans sa globalité. Il est vrai que, depuis quelques années, cette relation semble s’être délitée si l’on en croit les autres études menées dans des échelles moindres. Il fallait donc mettre en place une étude importante pour obtenir un résultat concret, une véritable ligne directrice à l’aide de l’avis de plus de 25 500 personnes sondées sur 50 marchés différents. Le résultat est sans appel : la méfiance des peuples d’Europe de l’Ouest à l’encontre des messages publicitaires et commerciaux est ce qui ressort véritablement comme une tendance majeure.

Il s’agirait presque d’une véritable claque pour les plus grandes entreprises du secteur de la publicité et des médias. De plus, c’est la France qui occupe la place de la population la plus mécontente, de celle qui entretient la plus mauvaise relation avec les annonces commerciales. La véritable question qui se pose donc au regard. La France qui reste tout de même un marché central pour la publicité et la diffusion d’annonces commerciales.

 

Des changements à mener ? 

 

Des interrogations se posent donc désormais dans l’esprit des publicitaires du monde entier : le retour sur investissement quant à la publicité est-il aujourd’hui aussi intéressant qu’il y a encore quelques années en arrière ? Les annonceurs ont-ils encore et toujours pignon sur rue ? Le business de l’annonce commerciale permet-il encore une rentabilité attrayante ? Les résultats obtenus par l’étude menée par le cabinet Nielsen sont donc à l’origine de véritables tremblements internes à ce secteur. Pas sûr que tous les acteurs de ce secteur puissent continuer à évoluer de la même façon après cette véritable bombe.