Les tendances Data Marketing en 2018

Les tendances Data Marketing en 2018

En 2018, l’intelligence géospatiale fournira aux entreprises les informations nécessaires pour guider de meilleures décisions basées sur les données et augmenter leurs résultats en utilisant les données de localisation et les écritures analytiques. 2018 sera l’année où les consommateurs et les détaillants chercheront à acquérir un avantage concurrentiel et à mieux comprendre le comportement de leurs clients. En fait, les analystes classent le Data Marketing au deuxième rang des activités marketing les plus susceptibles d’avoir un impact commercial sur leurs activités. Nous allons nous intéresser aux prédictions en matière de data marketing pour l’année 2018.

Les attentes des usagers mobiles seront élevées

Les entreprises qui ne comprennent pas que leurs sites mobiles sont lents souffriront de taux de désinscription progressivement plus élevés. Le reste du web mobile deviendra simplement plus rapide au fur et à mesure que les développeurs travailleront sur la vitesse, que les entreprises adopteront les applications web progressives et que les pages mobiles accélérées deviendront plus courantes. Les utilisateurs auront des attentes plus accrues.

L’apprentissage automatique ne pourra être ignoré

Le machine learning et le deep Learning excellent dans certains types de tâches et il est très clair qu’ils seront déployés dans de nombreuses tâches d’analyse marketing. La plate-forme de ciblage publicitaire de Facebook et le moteur de recommandation d’Amazon sont pilotés par l’apprentissage automatique. L’apprentissage automatique deviendra de plus en plus puissant partout où un niveau élevé de personnalisation est requis, c’est-à-dire l’essence même du data marketing.

L’apprentissage automatique deviendra de plus en plus important pour les activités d’analyse marketing. Ce sera en partie à cause de ses capacités de prédiction supérieures ainsi que de son aptitude à mieux exploiter les plateformes basées sur le cloud et à augmenter la puissance de calcul distribuée. Une autre raison de sa monté en puissance est que l’apprentissage automatique peut aider à cibler la bonne personne, au bon endroit, au bon moment.

La vidéo et le streaming gagneront de l’importance

Le contenu vidéo a connu une telle augmentation en 2017 que Nielsen s’est récemment associé à Facebook pour suivre la performance des annonces multiplateformes. La vidéo engage visuellement les utilisateurs tout en leur fournissant un contenu divertissant et informatif. Cette dernière partie est la clé : il ne sert à rien d’engager une équipe de production si la stratégie marketing tombe à plat. Il ne faut pas non plus perdre de vue le fait de continuer à créer du contenu attrayant à mesure que l’entreprise augmente ses capacités. Dans certains cas, l’ajout d’une animation à un article peut être très efficace pour attirer l’attention d’un utilisateur.

La transparence sera la meilleure politique

Plus d’un siècle après que The Jungle d’Upton Sinclair ait exposé comment la saucisse est fabriquée, les marques font preuve de plus de transparence, pas seulement pour la responsabilité mais aussi comme une forme de marketing. Désormais, la meilleure stratégie consiste à tout exposer, des ingrédients au processus de fabrication. En plaçant les avantages du produit comme partie intégrante d’un mode de vie intentionnel, ces points de contact abandonnent la vente forcée au profit d’une conversion lente mais régulière.

Les réseaux sociaux deviendront socialement plus conscients

Pour être visibles en 2018, les marques devront mettre l’accent sur l’authenticité et promouvoir la positivité. Les consommateurs veulent voir des personnes réelles et fiables. Les marques devront amener leurs ambassadeurs à délaisser les plateaux télé en faveur des tournages photo sur site. Grâce aux mesures avancées des médias sociaux, les marques peuvent désormais utiliser les données pour obtenir une image plus complète de leur audience. L’écoute est un élément clé de toute conversation et, à l’ère du chat en temps réel, les consommateurs demandent à être entendus.

La gouvernance des données sera un sujet de préoccupation majeur

Comme de nombreuses entreprises le savent, les vols de données récents et le délai imminent pour se conformer au règlement général sur la protection des données (GDPR) feront de la gouvernance des données un sujet sensible. Le GDPR a un impact sur toute entreprise susceptible d’entrer en contact avec un citoyen européen, y compris des entreprises basées aux États-Unis. Pour rester conformes, les entreprises devraient avoir réalisé une évaluation de l’impact de la protection des données dès maintenant et être sur la bonne voie pour remédier aux lacunes.

Combler ces lacunes devrait être considéré comme plus qu’un simple exercice de conformité. La pratique de l’utilisation éthique de données créera la confiance que les entreprises doivent établir avec les consommateurs pour utiliser efficacement leurs données dans une économie axée sur les données. Les entreprises qui cherchent à rester en tête devront transformer les activités de mise en conformité en une opportunité plus large pour renforcer leurs programmes de gouvernance des données.

La mesure basée sur les personnes deviendra mainstream

La mesure basée sur les personnes permet de connaître la portée réelle des campagnes en croisant les expositions sur plusieurs canaux et appareils. Une étude réalisée en 2017 par Forrester pour Acxiom et LiveRamp a révélé que l’adoption des mesures basées sur les personnes devrait presque doubler au cours de l’année 2018. Cette augmentation reflète la pression croissante que les marketeurs ressentent pour justifier le retour sur investissement et augmenter l’efficacité.

La télé connaîtra des bouleversements

Le paysage télévisuel continue de connaître une fragmentation sans précédent alors que les services de streaming prennent de l’ampleur et que la consommation s’étend sur plusieurs appareils. Cela provoque la rupture des approches traditionnelles de ciblage et de mesure. De plus en plus de marketeurs étendent leur utilisation de la télévision et profitent des nouveaux canaux OTT comme Roku et Hulu pour atteindre leur public cible.

On constate également une augmentation du marketing utilisant des données tierces pour définir les audiences de la télévision et mesurer l’augmentation des ventes. Alors que les achats traditionnels de télévision restent stables, on voit des signes du passage à des options plus avancées. Les entreprises qui n’auront pas terminé leurs tests initiaux dans ces domaines d’ici la fin de 2018, commenceront vraisemblablement à avoir du retard.

Blockchain : l’internet des biens nous incite à repenser aux révolutions industrielles

Blockchain : l’internet des biens nous incite à repenser aux révolutions industrielles

Tout le monde parle de la troisième révolution industrielle. La numérisation progressive est en train de conquérir une industrie après l’autre. Au départ, l’Internet a bouleversé l’industrie postale et des télécommunications, le secteur de l’édition et le secteur de la musique. Il s’en est suivi l’émergence de modèles d’affaires innovants dans les secteurs du taxi et de l’hôtellerie, comme Uber ou Airbnb. L’économiste Joseph Schumpeter a qualifié ces processus de transformation d'”innovation par la destruction créative”. Internet est en train de changer notre façon d’agir et de penser à une vitesse effroyable. Et à des coûts marginaux pratiquement nuls.

Bien que les contributions aux débats sur la numérisation portent souvent sur les risques imminents, je voudrais en fait me concentrer sur les opportunités. Ce sont notamment les énergies renouvelables qui peuvent profiter de ces opportunités, que je qualifie d’investissements financiers réels. Tout comme l'”Internet des objets”, l'”Internet des biens” combine le monde virtuel et le monde réel. Ce sont les FinTechs (technologies financières) qui saisissent l’occasion de perturber les structures de l’industrie financière, qui ont été le statu quo depuis la dernière révolution industrielle du 19ème siècle.

Mais quelle est la définition de la révolution industrielle ? Elle se définit principalement par des bonds évolutifs qui réduisent les vieux paradigmes économiques, sociaux, politiques et culturels en poussière.

La révolution néolithique

Il y a plus de 10 000 ans, avant que les chasseurs-cueilleurs ne s’établissent à un endroit donné, de petits groupes de nomades se déplaçaient là où le soleil leur permettait de vivre. Au fur et à mesure qu’ils se sont établis et posés, ils ont modélisé le système de l’énergie solaire par le biais de l’agriculture mixte.

De ce modèle est né le principe d’organisation sociale que nous connaissons sous le nom de féodalisme, axé sur la gestion collective des terres agricoles et des forêts et la protection de l’environnement contre l’épuisement des ressources. Il a semblé opportun à l’époque d’organiser ce système du haut vers le bas, en accordant à tour de rôle des droits féodaux contre de la loyauté. Dans ce système décentralisé, la communication était aussi rapide que le galop des chevaux, et les villes vivaient des produits du comté, ne comptant que quelques dizaines de milliers d’habitants. Plus de 90% de la population travaillait en tant que paysans alors que seule une petite élite vivait de la production excédentaire et était en charge des systèmes politiques et religieux, des métiers, de la culture et de l’armée. La croissance de la population était très modeste parce que les gens ne pouvaient pas produire plus, à part les quelques progrès technologiques agricoles, que le sol offrait en termes de valeur nutritionnelle. C’est l’invention de la typographie au milieu du XVe siècle qui a démarré une autre révolution industrielle.

La révolution industrielle

La forme féodale de la société a changé radicalement depuis la fin du XVIIIe siècle. Une fois de plus, la transformation de l’utilisation énergétique s’est avérée être le facteur décisif avec l’invention de la machine à vapeur permettant à l’humanité d’exploiter l’énergie solaire qui a été stockée il y a des millions d’années sous forme de charbon, puis, plus tard, de pétrole et de gaz. Cette société de transformation, qui existe encore aujourd’hui, n’est ni durable (car les ressources que nous utilisons sont limitées) ni efficace (car l’énergie solaire a été stockée à l’époque primitive et sa conversion en énergie utile donne de mauvais résultats en termes d’efficacité). Mais elle est néanmoins réussie si l’on ne tient pas compte des conséquences pour les générations futures : la population a explosé et les méga-métropoles urbaines sont en pleine expansion.

Grâce aux engrais chimiques, autre produit de l’utilisation des ressources fossiles, et à l’industrialisation générale de l’agriculture, la production et, plus tard, la société de service sont le résultat d’une surproduction alimentaire par de moins en moins d’agriculteurs. Dans ce système, la propriété privée (y compris la terre) est devenue le principal actif social digne d’être protégé. Des lois civiles et commerciales ont été adoptées, et l’État de droit, les États nationaux et le système bancaire et monétaire moderne ont été mis en place. Ces développements ont culminé dans l’année révolutionnaire européenne de 1848, l’année de la fin du système féodal. Les chevaux ont été remplacés par les chemins de fer et plus tard par les automobiles, et avec l’invention du téléphone et de la radio, la technologie des communications a fait un grand pas en avant. Depuis, le principe de la propriété privée n’a guère changé. L’économie sociale de marché, en conjonction avec le principe du gouvernement démocratique, semble avoir trouvé un équilibre entre la propriété et la production.

Les nouveautés d’aujourd’hui : la troisième révolution industrielle

La tendance actuelle peut-elle être comparée à une révolution industrielle ? Considérant qu’une révolution industrielle se produit chaque fois qu’une nouvelle source d’énergie primaire est utilisée (mot-clé énergies renouvelables), et que de nouvelles technologies de communication (Internet) émergent et que des changements dans le transport (conduite autonome) sont impliqués : alors la réponse est oui ! De plus, des progrès rapides sont réalisés dans les domaines de la robotique, de l’intelligence artificielle et des sciences de la vie. Les énergies renouvelables et Internet ont deux caractéristiques communes : elles sont décentralisées et n’entraînent pratiquement pas de coûts superflus.

Cette rapide transformation technologique se reflétera toujours fortement dans la politique, la société et notre culture. Nous sommes déjà en plein cœur de ce changement : dans l’arène politique, les partis traditionnels du centre dans les démocraties occidentales et les médias associés se sont détériorés depuis l’année dernière. Internet rend les sociétés de plus en plus hétérogènes. “La gauche contre la droite” peut être remplacée par une nouvelle ligne de démarcation entre libéral-globaliste et national-conservateur, même au sein des partis établis. Les systèmes multipartites, les démocraties concordantes plutôt que compétitives, la subsidiarité et le fédéralisme, l’engagement des citoyens et le supranationalisme peuvent être la voie de l’avenir. Le côté sombre de cette tendance est l’envie de revenir aux méthodes qui ont fait leurs preuves. Les données semblent devenir le nouvel or, et la confidentialité des données semble hériter du statut social de la propriété privée. Le marché du travail évolue rapidement et avec des conséquences imprévisibles. L’excédent productif peut donner naissance à une nouvelle société de loisirs, semblable à la transformation de la société paysanne en société de service. Dans ce contexte, le revenu de base inconditionnel sera tout aussi vital que l’introduction de la sécurité sociale à l’époque.

L’Internet des biens et le financement d’une nouvelle ère de startups

Les révolutions industrielles sont des périodes d’énormes opportunités pour les créateurs de nouvelles entreprises. La dernière période d’expansion industrielle rapide a créé le système bancaire et monétaire qui a financé des projets d’infrastructure clés : de l’électrification, des chemins de fer et des autoroutes à l’expansion des agglomérations, y compris les entreprises qui ont conduit à l’émergence de la société de consommation. Le système bancaire et monétaire traditionnel s’est toutefois détérioré depuis la dernière crise financière, comme l’ont fait toutes les autres industries traditionnelles et l’infrastructure existante du capital social. Parallèlement, la nouvelle monnaie de la banque centrale et l’augmentation de la dette publique ne peuvent arrêter cette tendance.

La blockchain, qui a fait l’objet de nombreux débats, pourrait être la pièce manquante au financement de nouvelles entreprises. Cela implique non seulement l’application la plus évidente, c’est-à-dire les monnaies virtuelles, mais aussi la possibilité de lister numériquement les startups, les actifs et les contrats connexes similaires au système de marché boursier, et de les négocier quotidiennement avec un haut niveau de transparence. Ce n’est que dans ce contexte que le partage de l’économie a un sens. Les technologies associées sont appelées “Smart Contracts” et, en particulier, “Initial Coin Offerings” (ICO) relatifs à l’assignation numérique des certificats d’actions. Grâce à ces ICO, tout le monde pourra détenir et échanger ces actifs. Je suis particulièrement enthousiaste à l’égard des scénarios concernant les énergies renouvelables. Une large communauté fragmentée pourrait investir directement dans des actifs immobiliers décentralisés. Un marché numérique liquide, un peu comme un marché boursier, garantirait que les actions de ces actifs à long terme pourraient être revendues au besoin. L’approvisionnement en électricité (à partir de votre propre système), les garanties, les documents d’entretien, les processus de décision et bien d’autres choses encore pourraient également être gérés par le biais d’une blockchain. Plusieurs dizaines de startups y travaillent déjà, sur les marchés germanophones. Chez Greenmatch, nous sommes fiers d’être au cœur de cette nouvelle ère d’expansion industrielle : au carrefour des énergies renouvelables, de l’Internet et du financement.

La 5G arrive en France, les tests débuteront cette année à Bordeaux

La 5G arrive en France, les tests débuteront cette année à Bordeaux

Les premiers standards sont sortis et la frénésie de la 5G commence. La France n’est pas en reste, car l’Arcep, le régulateur français des télécommunications, fait des pas lents mais constants vers la prochaine génération de mobiles. L’Arcep a annoncé qu’il allait libérer des autorisations temporaires de fréquences pour développer des projets pilotes 5G à Bordeaux et dans d’autres villes de l’Hexagone.

Une approche concertée

Le régulateur français a tiré les conclusions de sa consultation publique sur l’utilisation de nouvelles fréquences sans fil pour la 5G, l’IoT, l’accès hertzien fixe et la radio privée dans le pays, initiée en janvier. L’objectif était d’identifier et de caractériser les exigences d’accès aux fréquences des parties prenantes pour différents cas d’utilisation. Il a indiqué avoir reçu des commentaires de 66 parties prenantes, y compris des autorités locales, des opérateurs, des fournisseurs d’équipements, des associations commerciales et des vendeurs.

À la lumière de ces réponses, l’Arcep souhaite lancer cette année des attributions de fréquences dans les bandes 3.5GHz (3.400-3.800MHz) et 2.6GHz TDD (2.570-2.620MHz) pour répondre aux besoins urgents d’accès Internet fixe et de services de téléphonie mobile professionnels. . L’Arcep veut également commencer à préparer le lancement des réseaux mobiles 5G dans la même bande 3.5GHz.

L’Arcep a l’intention d’utiliser une partie des fréquences de la bande 3,5 GHz pour mettre à niveau les réseaux locaux sans fil, mais mettra la grande majorité de la bande 3,4-3,8 GHz à la disposition de tous les acteurs du marché en vue des déploiements 5G. La bande de 40MHz sera consacré à l’accès mobile fixe, à l’extrémité inférieure de la bande, avec éventuellement 10MHz supplémentaires en fonction de la demande.

Les licences de bande ultra-rapides 3 400-3 600 MHz seront regroupées sous la forme de blocs contigus vers le bas de la bande. Cette configuration devrait permettre de disposer de plus de 300 MHz de spectre contigu pour la 5G d’ici à 2020 et de 340 MHz d’ici 2026.

Des essais en cours

La 5G est prévue pour être déployée de façon effective en 2019, mais l’Arcep permet des essais en 5G tout de suite, sans avoir besoin d’attendre que la réallocation du spectre soit achevée. Une sous-bande de 80 MHz (3600-3680 MHz) a été réservée aux essais, bien que l’Arcep ne les autorise que dans un nombre limité d’endroits (six villes identifiées aujourd’hui, mais d’autres endroits pourraient être négociés). Sur la base de ces essais, l’Arcep pourrait alors commencer à préparer la procédure d’allocation de fréquences qui permettrait le lancement des services 5G en France.

Dans la bande 3400-3800 MHz, les fréquences sont déjà disponibles dans les agglomérations de Lyon, Bordeaux, Nantes, Le Havre, Saint-Étienne, Douai, Montpellier et Grenoble, indique l’Arcep sur son site internet. Cette liste n’est pas exhaustive et peut évoluer au fil du temps. Les parties intéressées ont été invitées à contacter l’Arcep si elles envisagent de déployer des réseaux dans d’autres gammes de fréquences ou dans d’autres zones géographiques.

Une approche prudente

Cela semble être une approche très calme et raisonnée du tsunami mobile. Alors que d’autres nations prêchent sur les gloires de la 5G, criant et hurlant comment leurs efforts en feront les nations les plus puissantes du monde, l’approche française semble être beaucoup plus réfléchie et humble.

L’objectif ici semble être de comprendre ce qu’est réellement la 5G. Oui, c’est plus rapide, plus puissant et plus fiable, mais ce à quoi cela ressemble vraiment dans le monde réel reste en grande partie un mystère. Le nombre d’utilisations concrètes, qui seront applicables au cours des deux prochaines années, est au mieux fragile.

L’approche française consiste à trouver un cas d’utilisation pratique avant le déploiement. L’internet des objets (IoT) semble être le domaine qui sera le plus pertinent. Mis à part les vitesses record dont on ne pourra pas tirer profit sans la disponibilité d’appareils prêts pour la 5G, le travail de fond de l’IoT aura la priorité. Cela s’avérera finalement utile pour le consommateur, mais pas dans le mode blockbuster que certains espéraient.

Les opérateurs déjà lancés dans la course

Les opérateurs télécoms Orange, SFR Group, Bouygues Telecom et Iliad ont acheté des licences onéreuses pour devenir les premiers utilisateurs de fréquences à transporter des services voix et données sur la 5G en France.

Le groupe français de télécommunications Orange a annoncé son intention de réaliser de nouveaux essais 5G sur son périmètre européen afin de préparer le futur lancement commercial des services 5G. Orange a souligné que la stratégie 5G du groupe repose sur trois composantes: l’amélioration du haut débit mobile, l’accès haut débit fixe et de nouvelles applications pour accompagner la transformation numérique des entreprises. D’ici 2020, les tests liés à ces trois domaines prépareront l’arrivée de la 5G tant pour les clients grand public que pour les clients professionnels.

L’IoT : la grande gagnante

La 5G est considérée comme un moteur potentiel pour la croissance des véhicules autonomes, qui dépendent des capteurs connectés pour circuler.

Elle pourrait également stimuler l’Internet des objets (IoT), qui décrit un large éventail d’objets connectés à Internet et qui peuvent collecter et échanger des données pour effectuer des tâches telles que le contrôle du chauffage à domicile, la gestion de la maintenance dans les usines ou surveiller la consommation d’énergie.

Dans le cadre de son plan d’action 2016, l’Union européenne veut déployer la 5G sur toutes les zones urbaines et les principales routes terrestres d’ici 2025. Mais les analystes disent que l’UE est en retard sur les Etats-Unis et les pays asiatiques comme le Japon, Singapour et la Corée du Sud sur la 5G en raison d’une réglementation stricte et d’un manque d’investissement.

La 5G va vraiment révolutionner les usages. Elle permettra une bande passante mobile jusqu’à 10 fois plus rapide que la 4G, un accès fixe à très haut débit et rendra possibles de nouveaux services.