Vous envisagez devenir freelance ? Réfléchissez d’abord à ce qui suit

Vous envisagez devenir freelance ? Réfléchissez d’abord à ce qui suit

En tant que freelance à plein temps, je fais mes propres heures, je suis mon propre patron et je m’occupe de tout moi-même. Je suis responsable de m’assurer que j’ai assez de travail et que je suis payé pour les projets que je réalise.

C’est un mode de vie enrichissant mais difficile. J’ai une liberté démesurée, mais elle a un prix. Du côté positif, mon horaire flexible m’a permis d’être plus facilement un père et un mari. Mon fils, par exemple, est en vacances depuis deux mois, et j’ai pu l’emmener à la plage, dans des parcs d’attractions et à diverses autres sorties.

Pour ce faire, cependant, j’ai dû travailler tôt le matin, tard le soir et à peu près tous les week-ends. Cela a marché pour moi, mais pas pour tout le monde. Il en va de même pour les indépendants à temps plein en général. Avant de franchir le pas, considérez ces inconvénients potentiels.

Vous n’avez pas de salaire standard

J’ai de la chance d’être rédacteur contractuel à plein temps pour Motley Fool. Je ne reçois pas un salaire traditionnel, mais j’ai tout le travail dont j’ai besoin et je suis payé régulièrement.

Au début des années 2000, lorsque j’ai tenté d’être freelance à plein temps, je n’ai pas eu cette chance. Je travaillais pour plusieurs employeurs, et certains d’entre eux étaient très lents à payer. C’était une période difficile où je me débrouillais bien sur le plan technique, mais où je devais toujours faire face à des problèmes de trésorerie.

Vous devez payer vos propres avantages

La plupart des gens qui ont un emploi à temps plein bénéficient d’une mutuelle et d’une sorte de prestations de retraite de leur employeur. En tant que freelance à plein temps, vous devez payer ces avantages vous-même.

Il est possible de faire les deux. Il existe de multiples méthodes qu’un freelance à temps plein peut utiliser pour épargner en vue de la retraite. La mutuelle peut être obtenue facilement auprès des compagnies d’assurance ou par l’intermédiaire d’associations professionnelles.

Votre temps libre dépend de vous

Prendre du temps libre, c’est ne pas faire d’argent pendant la période où vous ne travaillez pas. Cela ne veut pas dire que les freelances à plein temps ne prennent pas de congé. Au lieu de cela, il faut planifier à l’avance. Si je veux prendre une semaine de congé, je commence généralement à travailler davantage tous les jours pendant environ un mois à l’avance.

Essentiellement, je renfloue mon compte bancaire pour pouvoir me payer moi-même pendant mes vacances. Certains freelances utilisent une méthode différente et établissent leur budget annuel ou leurs prévisions de revenus en fonction de 49 ou 50 semaines de travail par an.

Il n’y a pas de jours de maladie

Les vacances peuvent être planifiées ; la maladie est plus difficile à prévoir. Du côté positif, puisque je travaille à la maison, certaines maladies qui m’empêcheraient d’aller au bureau ne m’empêchent pas de travailler. Dans d’autres cas, si je suis malade pendant un jour ou deux, je peux simplement rattraper le travail pendant le week-end.

En général, j’essaie de planifier une semaine de congés imprévus. Il peut s’agir d’une maladie, d’une obligation imprévue comme des funérailles ou d’avoir à aider un membre de la famille. Ce n’est pas une science exacte, et il y a un risque de contracter une maladie à long terme qui me paralysera pendant plus d’une semaine.

Savoir dans quoi vous vous embarquez

Être freelance à plein temps a été une expérience merveilleuse pour moi, mais cela demande une discipline extraordinaire. Je pourrais facilement passer plus de temps à la piscine ou à la plage. Il est plus facile de faire n’importe quoi quand on travaille pour soi-même.

Pour lutter contre cela, je m’en tiens à des quotas stricts. Oui, je vais à la plage cet après-midi, mais seulement après avoir terminé le travail que j’ai l’intention de faire aujourd’hui, et après avoir fait quelques heures de travail pendant le week-end pour avoir de l’avance.

Vous voulez mettre votre petite entreprise sur la voie du succès ? Voici comment

Vous voulez mettre votre petite entreprise sur la voie du succès ? Voici comment

Parlons de valeurs. Non pas de valeurs familiales ou de valeurs boursières, mais de valeurs d’entreprise : le fondement d’une organisation. Les valeurs fondamentales d’une entreprise la définissent d’une manière que rien d’autre ne peut définir. Elles soutiennent la vision et façonnent la culture. Ce sont les principes et les croyances qui définissent le travail. Elles sont le moteur de l’entreprise.

Certains dirigeants considèrent les valeurs comme une vente indirecte ou une bonne chose à avoir. Les petites entreprises, en particulier, sont souvent très focalisées sur le produit dans une ruée vers le marché, oubliant de reconnaître les fondements sous-jacents qui aident une entreprise à fonctionner sans accroc.

Mais la recherche montre que les entreprises qui mènent avec leurs valeurs sont mieux placées pour obtenir une forte fidélité de la clientèle, l’engagement des employés et la productivité de l’équipe. Ainsi, si vous voulez mettre sur pied votre entreprise pour assurer sa croissance et son succès à long terme, il faut prendre le temps de se concentrer sur les valeurs.

Définissez vos valeurs

Les valeurs agissent comme une étoile polaire pour l’entreprise ; elles identifient ce qui est important, ce qui aide ensuite à déterminer où diriger le temps et les efforts individuels. Chez Salesforce, notre valeur n°1 est la confiance, une valeur qui est devenue le pilier de notre entreprise (Marc Benioff, PDG de Salesforce, a même parlé à Davos cette année de l’importance de la confiance dans une organisation). Cet accent se répercute dans tout ce que nous faisons et définit qui nous sommes en tant qu’entreprise. Outre la confiance, notre culture Salesforce est guidée par d’autres valeurs fondamentales de succès auprès des clients, d’innovation et d’égalité. Chaque jour, nous sommes personnellement responsables de vivre ces valeurs et de nous responsabiliser les uns les autres. Ce sont ces valeurs qui nous inspirent et nous aident à grandir.

Pensez donc aux valeurs qui comptent pour votre petite entreprise ; qu’est-ce qu’il est important de considérer au fur et à mesure que vous grandissez ? Songez au conseil de Benioff : “Quelle est la chose la plus importante pour vous dans votre entreprise ? Regardez vraiment votre système de valeurs. Qu’est-ce qui est #1 ? Si tout est important, rien n’est important. Il faut choisir ce qui est vraiment important pour vous.”

Distribuez-les

Avec la concurrence, ce qu’elle est aujourd’hui, intense, les entreprises perdent souvent de vue ce qui les motive. Pour être sûr d’être redevable de vos valeurs, vous devez les rendre visibles. Depuis des années, les entreprises les collent sur le mur de la salle de conférence. D’autres petites entreprises, comme SalesLoft, QGenda et Thompson Pump, choisissent de définir leurs valeurs sur leurs sites Web pour en faciliter la consultation. Certaines entreprises empruntent la voie traditionnelle avec des valeurs simples (comme la confiance, le respect et l’égalité), tandis que d’autres adoptent une approche moderne avec des énoncés d’idées (comme l’équipe plutôt que l’individu, le parti pris en faveur de l’action ou l’accent sur l’impact).

Un bon test décisif pour savoir si une entreprise vit ses valeurs est de demander aux employés de les nommer. Vos employés seraient-ils en mesure d’énumérer les valeurs de l’entreprise si on le leur demandait ? Pourraient-ils vous dire comment ils s’en sortent dans leur rôle quotidien ? Sinon, il est temps de les faire entendre.

Faites en sorte que ces valeurs soient respectées

C’est une chose d’écrire vos valeurs,  et c’en est une autre de les respecter tous les jours. Donc, une fois que vous avez défini et diffusé les valeurs de votre entreprise, vous devez les faire respecter. Cela signifie “vivre” vos valeurs. Laissez vos valeurs guider l’entreprise ; elles peuvent dicter vos décisions, l’orientation de vos produits et même qui vous embauchez. Les valeurs nous poussent à être les meilleurs, c’est pourquoi vous devez les intégrer dans votre façon de travailler.

Nous avons vu plusieurs exemples récents où des entreprises ont reçu de la publicité négative parce que les valeurs étaient soit compromises, soit inexistantes au départ. Comment les valeurs fondamentales peuvent-elles vous aider à éviter ces situations ? Chez Salesforce, on sait que si l’on place notre travail dans le contexte de nos valeurs et que l’on utilise ces valeurs pour prendre des décisions, on prendra toujours la bonne décision. Et lorsque l’on prend une mauvaise décision, on s’aperçoit généralement que c’est parce que nous n’étions pas alignés sur nos valeurs fondamentales.

Faites évoluer vos valeurs au fil du temps

Ce n’est pas parce que vous avez mis ces valeurs sur votre site Web qu’elles doivent y rester pour toujours. Les organisations, les produits et les gens changent tous. Si vos valeurs actuelles ne sont pas liées à la vision, tout en souffre, l’innovation ralentit, les employés deviennent désillusionnés et les clients déçus. Quelque chose doit changer.

Prenez donc le temps de réfléchir chaque année au statut de votre entreprise. Qu’est-ce qui la dirige ? Que pourrait-elle faire de mieux ? Où voulez-vous qu’elle aille ? Si vous deviez choisir vos valeurs fondamentales à partir de zéro maintenant, seraient-elles les mêmes que les originales ? Au fur et à mesure que votre petite entreprise prend de l’expansion, c’est un excellent exercice pour vous assurer de rester en phase et d’aller de l’avant.

Prêt, feu, partez

Aujourd’hui, la concurrence est féroce et les petites entreprises doivent essayer de se différencier de toutes les façons possibles. Lorsque les produits sont identiques ou similaires, la décision du consommateur est basée sur le type d’entreprise qu’il veut soutenir. Prenez donc le temps de réfléchir aux valeurs qui sont importantes pour vous. Notez-les et faites-les savoir. Assurez-vous de leur rayonnement dans toute l’entreprise.

Avec #MeToo, vous devez vous aussi couvrir votre petite entreprise

Avec #MeToo, vous devez vous aussi couvrir votre petite entreprise

Le mouvement #MeToo a eu un impact majeur dans toutes les industries, y compris les petites entreprises. De l’examen des politiques internes à l’obtention du bon type d’assurance, ces étapes peuvent aider les propriétaires de petites entreprises à protéger leurs entreprises et leurs employés.

Moins d’un an s’est écoulé depuis la naissance du mouvement #MeToo, et son impact sur le business et la culture américaine ne cesse de croître. Ses leçons se sont étendues au-delà de l’industrie du divertissement et dans les pratiques d’emploi des organisations à travers l’Amérique.

Pour ceux qui pensent que les petites et moyennes entreprises sont à l’abri, détrompez-vous. Une étude réalisée en 2018 par SourceMedia a révélé que les répondants des organisations qui emploient moins de 100 personnes sont plus susceptibles de dire que le harcèlement sexuel est très répandu dans leur secteur d’activité que ceux des grandes entreprises. Les plaintes pour harcèlement sont à la hausse, ce qui pourrait avoir des conséquences financières importantes pour votre entreprise, surtout si elle est petite. Selon une étude réalisée en 2015 par Hiscox, le préjudice moyen d’une plainte pour discrimination parmi les petites et moyennes entreprises est de 125 000 $, dont 25 % donnent lieu à des jugements dépassant 500 000 $.

De quel type de couverture ai-je besoin ?

La confusion quant aux différents types de couverture liée à l’emploi est l’une des raisons pour lesquelles de nombreuses petites entreprises ne sont pas suffisamment couvertes. La conviction erronée qu’une bonne formation et des politiques à toute épreuve peuvent prévenir ou gérer le harcèlement et la discrimination est un autre problème. Et puis il y a l’augmentation du coût de l’assurance à mesure que les réclamations augmentent.

Trois types de couverture les plus courants

EPLI

Les assurances responsabilité professionnelle couvrent généralement les réclamations faites par les employés qui poursuivent votre entreprise pour violation de leurs droits légaux. Le harcèlement sexuel, le licenciement abusif et les représailles en sont des exemples.

D&O

Les assurances responsabilité civile des cadres et des dirigeants fournissent une assurance couvrant les déclarations trompeuses, des omissions ou des actes de négligence.

E&O

L’assurance erreurs et omissions (également connue sous le nom d’assurance responsabilité civile professionnelle) protège les professionnels qui donnent des conseils, une expertise ou des recommandations qui peuvent s’avérer inexacts (erreurs) ou qui ont négligé de faire quelque chose de nécessaire (omissions).

Combien coûtent les assurances ?

Les coûts dépendent d’une variété de facteurs, y compris les montants déductibles (qui peuvent varier de 25 000 $ à 250 000 $), la taille de l’entreprise, l’industrie, les pratiques d’embauche et de licenciement, et les taux de rotation du personnel. L’étendue de la couverture est également un facteur. Par exemple, certaines assurances comportent des exclusions pour blessures corporelles et d’autres non. Cela semble être une grosse somme d’argent, mais les litiges en matière d’emploi peuvent coûter cher.

Existe-t-il d’autres moyens de protéger mon entreprise ?

Des mesures législatives ont été proposées pour mettre fin à l’utilisation massive des conventions d’arbitrage obligatoires, ce qui empêche les travailleurs dont les droits ont été violés de faire valoir leurs droits devant les tribunaux, ce qui signifie que les employeurs ont encore plus de responsabilité dans la création de lieux de travail sûrs.

Mais les employeurs proactifs n’attendent pas que le gouvernement intervienne. Les propriétaires de petites entreprises avisés mettent un point d’honneur à connaître leurs employés et à cultiver des relations solides.

De plus, les experts de l’industrie recommandent les stratégies suivantes pour atténuer les risques :

 

  • Soyez au courant des lois qui affectent votre entreprise et vos employés, et restez au courant des changements dans le droit du travail.
  • Revoir les politiques et procédures internes.
  • Assurez-vous que vos cadres et employés connaissent les lois et qu’elles seront respectées dans votre entreprise.
  • Offrir une formation continue sur les pratiques d’emploi à tous les niveaux.
  • Établir une procédure de signalement réaliste et prendre au sérieux toute plainte pour discrimination.
  • S’attaquer immédiatement à toute action qui pourrait être interprétée comme discriminatoire, qu’une réclamation soit faite ou non.
  • Lancez une enquête immédiatement si une accusation de discrimination est portée à votre attention et donnez aux RH le pouvoir d’enquêter sur toutes les réclamations.
  • Assurez votre entreprise contre les poursuites judiciaires. Une assurance adéquate couvrira les frais de défense de votre entreprise, ainsi que tout règlement ou jugement.
Comment faire pour monétiser son blog en 2018 ?

Comment faire pour monétiser son blog en 2018 ?

Du statut de hobby, bloguer est devenu une activité à plein temps et on ne compte plus les bloggeurs qui sont devenus millionnaires grâce à leurs blogs. Cependant, l’un des plus grands défis auxquels font face la plupart des membres de la communauté des blogueurs est de trouver les meilleures options de monétisation qui paient bien. Personne ne voudrait choisir une option de monétisation qui ne vaut rien pour son blog. Trouver la meilleure source de monétisation pour avoir un revenu stable et régulier est donc nécessaire. Dans cet article, nous discuterons quelques-unes des meilleures sources de monétisation qui ont un bon potentiel pour rapporter des profits élevés à long terme en 2018.

Monétiser un blog : les fondamentaux

Les bloggeurs qui veulent réussir doivent s’engager à grandir. Il ne s’agit pas seulement d’agrandir le blog, mais aussi ses compétences. Si on veut vraiment créer du succès dans n’importe quoi, pas seulement sur les blogs, on doit s’engager à grandir et à aller de l’avant. C’est l’état d’esprit de tous les blogueurs qui ont du succès.

Il faut aussi créer plusieurs flux de revenus. Penser devenir riche en exploitant un seul créneau est une erreur. Il faudra exploiter toutes les pistes possibles de monétisation, sans bien sûr verser dans la délinquance.

Un bloggeur qui veut aller loin doit également comprendre que le blogging est un processus, pas une course de vitesse. La plupart des gens qui ne parviennent pas à faire de l’argent avec leur blog le font parce qu’ils pensaient qu’ils obtiendraient des résultats du jour au lendemain. Ce n’est pas le cas. Si on veut vraiment créer un blog réussi qui rapporte de l’argent, il faut comprendre que cela prendra du temps.

Une chose non moins importante est la passion. Si on regarde les blogueurs qui ont créé de la richesse à partir de leur blog, c’est généralement ceux qui écrivent sur quelque chose pour laquelle ils ont une passion. La plupart des gens qui échouent commencent leur blog avec pour seule ambition de gagner de l’argent. Ils ne tiennent pas compte de choisir un créneau dont ils se soucient réellement. Cela les amène à abandonner parce qu’ils n’aiment pas ce qu’ils font.

L’affiliation à un réseau publicitaire

L’utilisation des publicités de tiers sur son blog est l’une des meilleures façons de monétiser son blog. C’est aussi la technique de monétisation la plus utilisée. Les blogueurs du monde entier utilisent cette option de monétisation pour générer des profits élevés sur leurs blogs. Mais, chaque blogueur doit essayer d’aller avec les meilleures sociétés de diffusion d’annonces comme Kajamba, Google Adsense ou Adcash. Ce sont quelques-unes des entreprises de diffusion d’annonces tierces les plus populaires que choisissent la plupart des blogueurs professionnels.

Il existe deux types d’annonces : les annonces pay-per-click (PPC) et les annonces CPM (cost per 1,000 impressions). Les annonces PPC sont généralement des bannières qu’on place dans son contenu ou dans sa barre latérale. Chaque fois qu’un lecteur clique sur l’annonce, le bloggeur est payé pour ce clic. Les annonces CPM sont des annonces qui rapportent un montant fixe en fonction du nombre de personnes qui voient l’annonce.

Google Adsense permet de générer des revenus sur la base d’annonces PPC tandis que AdCash et Kajamba Ad Network fournissent des revenus sur la base d’annonces CPM. Kajamba est un superbe réseau publicitaire pour diffuser des annonces de tiers sur son blog. Il fournit des taux de CPM élevés et différents formats d’annonces pour monétiser le contenu de son blog.

Google AdSense est peut-être le réseau le plus populaire pour placer ces types d’annonces. Avec ce programme, le bloggeur n’a pas besoin d’être en contact direct avec les annonceurs. Il suffit de placer simplement la bannière sur son site. Google choisit les annonces les plus pertinentes pour le contenu du blog, et les visiteurs cliquent sur les annonces.

Il existe d’innombrables programmes similaires. Des programmes tels que Chitika, Infolinks et Media.net peuvent permettre de se faire quelques euros en supplément.

La vente d’annonces privées

Travailler avec des réseaux publicitaires n’est pas la seule option lorsqu’il s’agit de vendre des annonces. Si on dispose d’un trafic suffisant, les annonceurs peuvent nous contacter directement et demander de placer leur annonce sur un blog. On peut également contacter les annonceurs soi-même. La plus grande différence avec la première option est qu’il n’y a pas d’intermédiaire, ce qui signifie qu’on peut définir ses propres tarifs publicitaires.

La vente d’annonces privées peut prendre la forme de bannières, de boutons ou de liens. On peut même gagner de l’argent en écrivant des posts sponsorisés où on donne un avis sur le produit ou le service d’un annonceur. Une autre option consiste à écrire un post ou une série souscrite, qui est l’endroit où on peut écrire sur n’importe quel sujet, mais l’annonceur paie pour une mention « Présenté par » dans le contenu.

Les façons dont on se fait de l’argent avec cela peuvent varier. Par exemple, on peut facturer des frais uniques pour un lien dans un message. Si on héberge des bannières publicitaires, on peut facturer son partenaire chaque mois. Pour maximiser ses revenus, on peut également choisir de vendre des espaces sponsorisés dans ses bulletins d’information par courrier électronique, des podcasts et des vidéos.

Le marketing d’influence

Le marketing d’influence est une tendance grandissante des médias sociaux et de la monétisation des blogs. Cela a commencé avec les stars des médias sociaux qui ont eu un énorme succès, puis c’est devenu une habitude dans la blogosphère, ce qui signifie que les blogueurs peuvent monétiser le trafic de leurs blogs grâce au marketing d’influence.

Dans le marketing d’influence, lorsqu’un utilisateur de médias sociaux ou un blogueur a un nombre décent d’adeptes dans un créneau particulier; il ou elle devient une opportunité pour les marques concernées de promouvoir leurs produits, car il coûte moins cher que les campagnes PPC ou CPM traditionnelles.

Le plus grand avantage du marketing d’influence est que les influenceurs ont des adeptes fidèles, c’est pourquoi ils pourraient recommander un produit ou un service aux abonnés et cela changerait les choses pour la marque.

Le marketing d’influence permet aux marques de trouver, de se connecter et de travailler avec les blogueurs sur Internet. D’autre part, les blogueurs offrent des opportunités promotionnelles et gagnent de l’argent sur leurs blogs. Cela peut ne pas fonctionner pour tout le monde, du moins au début. Une fois qu’on a l’engagement, le trafic et des abonnés suffisants sur son blog, on peut se lancer dans le marketing d’influence.

Inclure des liens d’affiliation dans son contenu

Le marketing d’affiliation est également un autre excellent outil pour monétiser son blog. Son fonctionnement est relativement simple.

Un annonceur a un produit qu’il veut vendre. Il accepte de donner une commission sur chaque vente si l’acheteur provient du blog. Il donne un lien unique qui suit le code d’affiliation. De cette façon, il sait quand un acheteur a utilisé le lien pour faire un achat.

Le bloggeur inclut le lien d’affiliation sur son site. Il peut le faire directement dans le contenu ou via des bannières publicitaires. Si un lecteur clique sur ce lien unique et achète le produit qui a été recommandé, le bloggeur gagne un pourcentage de ce que le client a acheté.

On peut utiliser le marketing d’affiliation à travers des réseaux publicitaires comme Amazon Associates. On peut aussi créer des partenariats privés avec des annonceurs et des entreprises disposant d’un programme d’affiliation.

Vendre des produits numériques

Les bloggeurs qui préfèrent ne pas annoncer les produits d’autres personnes sur leur site, ou ceux qui recherchent un autre flux de revenus, devraient envisager de vendre des produits numériques. Cela peut inclure des éléments tels que des eBooks, des cours en ligne ou des ateliers, ainsi que des images, des vidéos ou de la musique que des créateurs de contenus peuvent utiliser dans leur propre contenu. Il est aussi possible de vendre des applications, des plugins ou des thèmes.

Il faut juste se rappeler de choisir des choses pertinentes et utiles pour ses lecteurs. Beaucoup de blogueurs font l’erreur de supposer qu’ils développent un produit dont leurs lecteurs ont besoin. Il faut d’abord écouter ses lecteurs, puis créer un produit numérique qui répondra à leurs besoins.

Utiliser son blog comme un outil de marketing de contenu pour son entreprise

Il est également possible de vendre des produits physiques sur son blog et de gagner de l’argent de cette façon. Au lieu de penser à faire de l’argent à partir du blog. Il faut cependant, penser au blog comme un outil de marketing de contenu qui va conduire les visiteurs vers le site web d’entreprise.

Les possibilités sont pratiquement infinies quand il s’agit de développer un blog d’entreprise. On peut y vendre des produits faits à la main, des livres, des produits manufacturés et bien plus encore. On peut aussi déjà avoir une entreprise et décider de lancer un blog pour convertir les clients fidèles.

Prenons, par exemple, le cas d’une personne qui rénove et revend des smartphones usagés à l’extérieur de sa maison. Cette personne peut utiliser un blog pour attirer les visiteurs sur le site web où elle répertorie ses téléphones en vente. Un blog pourrait couvrir des sujets sur la rénovation et le bricolage. À un certain niveau, cela semble contre-intuitif parce qu’on veut que les gens achètent des téléphones, mais cela peut aider aussi à bâtir une marque et à être reconnu.

Vendre des adhésions

Une autre option pour gagner de l’argent est de vendre des adhésions à des parties exclusives de son site web. Par exemple, un blog de carrière pourrait facturer 10 $ par mois pour les utilisateurs voulant accéder à des offres d’emploi exclusives. Un blog de startup pourrait vendre des adhésions à des forums où les gens peuvent obtenir des conseils personnalisés pour créer leur entreprise.

La clé ici est que cette adhésion exclusive doit avoir plus de valeur que quelque chose que les visiteurs peuvent trouver gratuitement ailleurs. Il faut alors s’assurer de développer quelque chose dont la valeur vaut le prix.

Le Coaching, les services et le conseil

Ceux qui ont un blog spécialisé peuvent sûrement choisir d’offrir des services, de consultation et de coaching à d’autres personnes. Un bloggeur, qui a un site web lié au SEO ou au blogging et qui souhaite enseigner des choses aux gens qui sont nouveaux dans ce domaine, peut commencer à donner un coaching en ligne à des débutants. On peut même fournir des services de SEO aux gens et facturer ces services. De même, ceux qui ont un site web consacré à la santé, peuvent donner des consultations aux personnes, s’ils ont les bonnes connaissances dans ce créneau. Ce type de monétisation devient très populaire ces jours-ci.

Créer et vendre des cours

C’est de loin l’un des moyens les plus lucratifs pour gagner de l’argent à partir d’un blog. Nous sommes à l’ère de l’information, ce qui signifie que les gens sont affamés d’informations précieuses et, pour cette raison, on peut monétiser ses connaissances de manière approfondie.

Si on a une connaissance qui peut aider à résoudre le problème de quelqu’un ou l’aider dans un aspect spécifique de sa vie, cette personne est prête à payer pour cela.

Il ne faut pas sous-estimer la puissance de ses connaissances et la création de cours. De nos jours, l’université devient de plus en plus chère. Créer des cours et les vendre en ligne devient donc une alternative beaucoup moins chère pour que les gens apprennent de vraies compétences qui les aideront. Si on peut être cette personne qui fournit la solution au problème, il est possible de gagner confortablement sa vie en écrivant des cours.

Il n’est pas rare de voir les meilleurs blogueurs tirer un salaire à 6 chiffres par mois de leurs cours en ligne. Cela peut sembler farfelu pour certains, mais cela doit être une inspiration de ce qui est vraiment possible si on prend sa carrière de blogueur au sérieux.

Utiliser le blog pour construire sa crédibilité

Bloguer pour se construire une crédibilité peut conduire à de nombreuses opportunités de faire de l’argent. Prenons, par exemple, le cas de quelqu’un qui démarre un blog dans l’industrie de la finance. Les gens commencent à lire le contenu, et le blog devient très populaire. Cette personne devient une figure reconnue dans l’industrie de la finance.

Une fois qu’on a cette autorité, les gens peuvent nous demander de coécrire un livre sur la gestion de la dette, ou on peut facturer des frais pour animer des conférences ou pour organiser des journées de formation pour des employés.

Ce n’est certainement pas une forme directe de faire de l’argent en bloggant, mais cela a marché pour de nombreux blogueurs bien connus. Des blogs populaires se sont vendus pour des dizaines, voire des centaines de milliers d’euros (parfois plus) en vendant leur marque et le contenu.

La chose la plus importante à garder à l’esprit est que faire de l’argent en bloggant n’est pas possible en mettant le site en place et en allant dormir. Il faut s’assurer d’être prêt à y mettre du temps. La plupart des blogueurs ne voient pas un pic de revenu pendant plusieurs mois, voire des années. Mais ce passage à vide, le succès pointe le nez.

Cinq astuces à connaître pour un bon business plan

Cinq astuces à connaître pour un bon business plan

Guide et feuille de route décrivant les objectifs d’une entreprise et la façon dont elle prévoit de les atteindre, le business plan est un document d’une importance capitale. De sa bonne rédaction dépendront des choses aussi diverses comme le succès d’une levée de fonds, le rayonnement d’une marque ou la motivation des employés. Mais comment s’y prendre pour rédiger un business plan gagnant ? Que faut-il y inclure et quels sont les aspects à privilégier ? Dans les lignes qui suivent, nous allons aborder 5 astuces pour rédiger un bon business plan.

#1 Définir clairement la vision et les valeurs de l’entreprise

Il est tentant de se retrousser les manches et de plonger tête baissée dans la rédaction d’un plan d’affaires. Mais une définition claire de la vision et des valeurs de l’entreprise est un préalable. Il faudra développer un énoncé de la mission de la firme et l’utiliser pour définir des objectifs et les priorités à court terme. Ce travail préliminaire permettra de définir et d’affiner la charnière du plan.

Avant de commencer à préparer le plan d’affaires, il faudra en premier lieu réfléchir à ce qui rend l’entreprise unique. Si l’entreprise envisage de créer une nouvelle gamme de vêtements de sport, par exemple, il faudra qu’elle se démarque des nombreuses autres marques de vêtements de sport. Il faudra répondre à un certain nombre de questions comme :

  • Qu’est-ce qui distingue l’entreprise ou la marque des autres?
  • L’entreprise envisage-t-elle de confectionner des vêtements pour des activités sportives spécifiques, comme le yoga, la randonnée ou le tennis?
  • Utilise-t-elle un matériau écologique ?
  • L’entreprise réserve-t-elle une proportion de son chiffre d’affaires au financement d’œuvres caritatives ?

Il ne faut pas l’oublier : une entreprise ne vend pas seulement des produits ou des services. Elle vend une combinaison de produits, de valeurs et d’expériences de marque. Il faudra réfléchir à ces grandes questions et les énoncer avant de plonger dans les détails du plan d’affaires.

#2 Toujours se placer du point de vue de l’auditoire

Le point de départ de tout plan d’affaires devrait être la perspective de l’auditoire. Quel est le but du business plan? Est-ce pour obtenir du financement? Est-ce pour communiquer les futurs projets de l’entreprise? L’auteur doit adapter le plan pour différents publics, car ils auront chacun des exigences très spécifiques. Par exemple, un investisseur potentiel cherchera des explications claires détaillant le retour sur investissement et les délais pour récupérer son argent.

Il faudra essayez de répondre aux besoins de l’auditoire lors de la rédaction du plan. Le premier paragraphe devrait indiquer ce que fait l’entreprise, afin de capter toute l’attention de l’auditoire. Il faudra, par exemple, essayer d’expliquer comment le présent business plan aidera l’entreprise à atteindre ses objectifs à court et à long terme.

La récente série Dragons ‘Den sur BBC 2 a réitéré l’importance que les investisseurs potentiels accordent à la connaissance du marché et à la nécessité pour les entrepreneurs de faire une recherche approfondie sur leur marché. L’entrepreneur doit réaliser une étude de marché et s’assurer que le plan comprenne une référence à la taille du marché, à sa trajectoire de croissance et à la façon dont il aura accès à ce marché.

Par exemple, un business plan pour un cybercafé devra tenir compte de la population locale, des taux de pénétration d’Internet, des prédictions quant à la probabilité de croissance ou de déclin, etc., et s’achever par un examen de l’environnement concurrentiel.

La compréhension de la concurrence, y compris sa nature et les challenges qu’elle suscite, fait partie intégrante des défis que doit relever tout business plan. L’environnement dans lequel évolue l’entreprise est-il particulièrement concurrentiel? Comment les entreprises du secteur se concurrencent-elles? Y a-t-il un leader évident? Est-ce possible de rivaliser efficacement avec les acteurs existants? Enfin, il est essentiel de bien comprendre les bases sur lesquelles se joue cette concurrence.

#3 Etre précis et concis

Le business plan devra être concis, mais il inclura suffisamment de détails pour s’assurer que le lecteur a toutes les informations pour prendre des décisions éclairées. Étant donné que le rédacteur du plan a généralement un rôle important à jouer dans le fonctionnement de l’entreprise, le business plan devrait refléter le sens de professionnalisme du promoteur, être dépourvu de fautes d’orthographe et présenter des hypothèses réalistes. Il devra contenir des projections crédibles et un contenu précis. L’auteur doit également prendre en compte le format du plan. Par exemple, si une projection du plan d’affaires est requise, une présentation PowerPoint devra être créée.

Si une entreprise recherche un investissement, il est important que son business plan décrive clairement l’opportunité d’investissement. Pourquoi un investisseur investirait dans cette entreprise plutôt que de laisser son argent dans un compte bancaire, acheter des actions ou investir dans une autre entreprise? Quelle est la proposition de vente unique de l’entreprise? Pourquoi les clients préféreront plutôt acheter les produits de cette entreprise?

Le business plan devra inclure des sections sur l’entreprise, ses produits ou services, le marché sur lequel elle évolue, la concurrence, l’équipe de gestion, le marketing, les opérations, ainsi que les finances. Le plan devrait également prendre en compte les différentes préférences des lecteurs pour l’affichage des données. Alors que de nombreux plans sont principalement textuels, il serait judicieux d’y inclure des tableaux en couleurs et des feuilles de calcul.

Les chiffres feront l’objet d’un examen particulier. Les coûts devraient être documentés dans leur intégralité et les prévisions de ventes devraient être à la fois prudentes et réalistes. Alors que les coûts sont plus certains et prévisibles, un facteur crucial dans le succès ou l’échec de l’entreprise sera le niveau des ventes. Le business plan devra comporter un tableau simple des flux de trésorerie et du seuil de rentabilité. Ces éléments aideront le lecteur à comprendre combien de ventes l’entreprise devra faire pour couvrir ses coûts, et aussi combien d’argent elle devra lever pour démarrer avec succès.

#4 Etre convaincant

De nombreux plans d’affaires sont des fantasmes. C’est parce que de nombreux entrepreneurs en herbe voient un plan d’affaires comme un simple outil rempli de stratégies, de projections et d’hyperboles, et non comme un raisonnement logique qui convaincra les prêteurs ou les investisseurs que l’entreprise a du sens. C’est une énorme erreur. D’abord et avant tout, le plan d’affaires devrait convaincre que le projet est logique et que cela vaut la peine qu’on y investisse du temps, de l’argent et des efforts.

Un business plan solide devrait être un plan directeur pour une entreprise prospère. Il devrait étoffer les plans stratégiques, élaborer des plans de marketing et de vente, jeter les bases d’opérations harmonieuses et convaincre un prêteur ou un investisseur. Tout d’abord, le plan d’affaires devrait convaincre l’entrepreneur que son idée n’est pas un rêve, mais une réalité viable. Il doit aussi convaincre les partenaires et investisseurs potentiels.

Le business plan devra donc être libellé de sorte à être objectif. Chaque phrase devra être écrite avec le souci de persuader le lecteur que le projet d’entreprise a de grandes chances de réussir. Il ne faut donc pas se contenter d’aligner des chiffres et des tableaux. Toutes les parties devront former un ensemble cohérent qui vise un seul but : convaincre.

#5 Adopter un plan gagnant

Il existe de nombreuses méthodologies en matière de rédaction de business plan, mais tous ne conviennent pas. Un business plan de qualité comprendra des éléments comme un résumé exécutif, une description de l’entreprise, une analyse de marché, les produits et/ou services, le management, le plan marketing, le plan financier, ainsi que les annexes.

Le but du résumé exécutif est de donner aux lecteurs une vision de haut niveau de l’entreprise et du marché avant d’entrer dans les détails. Parfois, il est utile d’écrire le résumé après avoir mis en place le reste du plan d’affaires afin de pouvoir tirer plus facilement les principaux points à retenir.

La description de l’entreprise est le paragraphe où il faudra résumer ce que fait l’entreprise, sa mission, sa structure, les détails sur son emplacement, les besoins du marché qu’elle cherche à satisfaire et comment ses produits ou services répondent à ces besoins.

L’analyse de marché a pour but de démontrer que l’entreprise a sa place sur le marché. Il faudra y inclure non seulement les données recueillies par la firme, mais également les études que d’autres entreprises ont déjà effectuées. Cette partie est à prendre au sérieux, car elle traite de la viabilité de l’entreprise.

Le paragraphe sur les produits et services est le lieu où il faut donner des détails sur ce que l’entreprise vend et comment cela peut profiter à ses clients. Il faudra commencer par décrire le problème que l’entreprise se propose de résoudre. Il faudra ensuite aborder la façon dont elle envisage de le résoudre et comment les produits ou services s’intègrent dans la solution.

Le plan de marketing traite de la façon, dont l’entreprise envisage de vendre ses produits. Avant d’aborder cette partie, il faudra avoir fait une analyse complète du marché et avoir déterminé les profils des acheteurs potentiels. Il faudra réfléchir à la façon de pénétrer le marché et de développer l’entreprise. C’est aussi le paragraphe où il faudra exposer les canaux de distribution et la stratégie pour communiquer avec les clients.

Ecrire un business plan gagnant requiert de la méthode et une pincée d’optimisme. Une définition de l’objectif et de la vision de l’entrepreneur est le préalable à cette rédaction. Pour avoir de l’impact, il faudra toujours se placer du point de vue de ceux qui liront le plan. De ce fait, le contenu variera en fonction de l’audience. Il faut toutefois s’assurer que le plan soit concis et précis. La logique et la cohérence devront néanmoins être un souci permanent, car il s’agit avant tout de convaincre l’auditoire et l’amener à l’action.

Comment prioriser les problèmes de son entreprise ?

Comment prioriser les problèmes de son entreprise ?

Pour réussir, les entreprises doivent prioriser leurs problèmes. Toute entreprise en pleine croissance a des contraintes de ressources, de personnel, de temps et de capitaux. Il importe que l’entrepreneur consacre son temps aux domaines les plus importants. Il lui faut établir des priorités ; ceux-ci doivent faire l’objet d’une fréquente réévaluation. Mais comment hiérarchiser les challenges ? Nous allons nous atteler à répondre à cette question, dans les lignes qui suivent.

Disposer de chiffres fiables sur son activité

Pour définir leurs priorités, les entrepreneurs doivent disposer de données concrètes et utiles sur leurs activités. Si vous fabriquez un produit, vous devrez connaître quotidiennement votre carnet de commandes, le nombre d’unités produites, les fournitures ou les matières premières utilisées, ainsi que les stocks. Vous devrez également vous intéresser aux problèmes de qualité, les unités livrées à temps, les récriminations des clients concernant les défauts de fabrication, les livraisons tardives, de même que les ventes réalisées, les encaissements, les décaissements, le nombre d’employés absents etc. Une autre façon d’obtenir les chiffres dont vous avez besoin pour gérer efficacement vos priorités consiste à réfléchir à ce que les clients veulent et à ce que vous devez faire pour répondre à ces besoins. Tous les clients veulent des produits ou des services sans défauts, livrés à temps, ainsi qu’un service client génial et attentionné.

Prendre du recul

Penser stratégiquement ou à un niveau macro sur la façon de développer une entreprise est différent de la pensée tactique et réactive face à des besoins commerciaux plus immédiats. Plusieurs entrepreneurs ont souligné la nécessité de s’éloigner un peu de l’entreprise pour réfléchir clairement à ce qu’ils devraient faire à plus long terme. Au travail, la prise de décision quotidienne dans le feu de l’action a souvent entravé la réflexion sur la direction de l’entreprise. Il était nécessaire de mettre de côté le temps de s’éloigner des exigences quotidiennes de l’entreprise pour se concentrer sur les priorités. Un entrepreneur a souligné ce besoin en disant: «Prenez un après-midi par semaine pour réfléchir à cinq choses critiques dans l’entreprise et assurez-vous que vous vous focalisiez sur de grandes opportunités ou des problèmes tangibles.» Il est difficile de penser stratégie lorsque vous vous occupez de tâches routinières. Une entreprise en pleine croissance signifie généralement plus d’employés, plus d’erreurs, plus de malentendus et plus de problèmes de personnes.

Identifier les goulots d’étranglement

L’enseignement donnée dans l’armée aux chefs d’équipe et aux officiers subalternes est un bon exemple de ce que c’est que la priorisation : évaluer la situation et aller où vous pouvez avoir l’impact le plus critique par rapport à la mission. Cette approche peut s’utiliser de diverses façons. On peut se concentrer sur l’identification et la réparation des goulots d’étranglement. Pour ce faire, on élabore des diagrammes d’écoulement, montrant chaque étape critique dans le processus de génération du profit, pierre angulaire d’une entreprise. Cet organigramme doit être conçu comme un pipeline ou un entonnoir, de sorte qu’on puisse contrôler les flux pour déterminer les endroits où se trouvent des goulots d’étranglement ou des retards d’écoulement.

Ne pas tomber dans l’autosatisfaction

Prenez garde à la séduction des listes basées sur des tâches. Les éléments de hiérarchisation sont simples: savoir quelles tâches doivent être réalisées et classer celles-ci par ordre de priorité. L’une catégorisation les plus usitée est « important, pas important, urgent, pas urgent ». De toute évidence, les tâches à la fois urgentes et importantes sont en tête de liste, tandis que les problèmes non importants ou pas urgents viennent en dernier. C’est bien, dans la mesure du possible, mais le processus peut créer un faux sentiment de satisfaction: Si quelqu’un suit la liste du début à la fin, cela veut-il dire qu’il a donné le meilleur de lui-même? Vous n’allez jamais terminer cette liste et vous perdriez le temps chaque jour en la révisant. Concentrez-vous uniquement sur les activités qui stimuleront la croissance.

Oublier le perfectionnisme

Pour certains entrepreneurs, il est vraiment difficile de laisser les choses inachevées et ne pas être perfectionnistes. Si vous voulez réussi votre processus d’hiérarchisation, vous devez être capable de pouvoir laisser tomber une tâche inachevée pour vous concentrer sur une autre qui a un plus grand potentiel pour générer des résultats. Cela peut sembler contre-intuitif, mais dans le démarrage d’une entreprise, le perfectionnisme peut être un problème. Vous devez être prêt à faire les choses à moitié pour avoir la chance d’obtenir de meilleurs résultats.

Commencer par le plus dur

La procrastination n’est pas une espèce de paresse. C’est un évitement et nous évitons naturellement les choses que nous ne voulons pas faire. Lloyd Blankfein, le PDG de Goldman Sachs, a dit une fois que la première chose qu’il fait dans son bureau est la tâche qu’il craint le plus. Faites ce qui vous rebute le plus afin d’élimine cette crainte persistante. Cela vous permettra d’avoir plus d’énergie pour les tâches à venir. N’essayez pas de boucher des trous dans la coque d’un bateau qui fuit de partout. Si les difficultés sont trop nombreuses, il se pourrait que ce soit votre stratégie elle-même qui pose problème. Comme l’a dit Tim Chen, le fondateur de NerdWallet : «Ne passez pas votre temps à écoper un bateau qui fuit, passez votre temps à changer de bateau.»

Communiquer avec ses employés

Une fois les priorités définies, il est important de les communiquer aux employés. Plusieurs voies peuvent être utilisées. De nombreux entrepreneurs tiennent un briefing en début de journée avec tous les employés pour fixer les priorités pour la journée et un autre en fin de journée pour passer en revue la journée. D’autres entrepreneurs tiennent des réunions matinales avec les chefs de sections, qui, à leur tour, communiquent avec leurs subordonnés.